une production en trois temps
sans subvention ni financement public
les tournages de 2009 à 2015
En 2009, Anne Barth a rencontré Juliette au cours du tournage de son film Quels enfants laisserons-nous à la planète ? Dès lors, elle a su qu’un nouveau film était en train de voir le jour. Elle a filmé Juliette durant 6 années, de ses 11 à 17 ans. Cette partie des tournages a été entièrement financée par la réalisatrice.
des rencontres
Tout en poursuivant le développement et l’écriture du film, Anne a fait la rencontre de Béatrice, herbalogue et maman d’une jeune fille de 17 ans. Béatrice venait de traduire un texte sur l’adultisme de Teresa Graham-Brett paru en intégralité sur OVEO et en version abrégée dans le magazine KAIZEN (n° 1 mars-avril 2012). Elle a rencontré également Catherine Gueguen, Daniel et ces rencontres ont été déterminantes pour préparer les tournages suivants et parvenir à la version définitive du film.
financer les tournages de 2015 à 2016
au crowdfunding
En 2015, Anne Barth a rencontré plusieurs producteurs intéressés pour produire le film. La recherche des moyens de production (dépôt de demandes d’aide à la production) prend en moyenne deux années. Anne Barth, consciente de l’urgence de sortir un film dont l’actualité n’est plus à démontrer s’est tournée vers une plateforme de crowfunding dédiée aux productions de films.
Produire un film signifie essentiellement fournir les moyens financiers d’assurer chacune des étapes, du tournage à la sortie en salles, donc de s’entourer de techniciens compétents (monteuse, monteur son, mixeur, musicien, étalonneur, traducteur, chargée de communication, webmaster, graphiste) et d’avoir accès aux équipements adéquats (caméra, salles de montage, d’étalonnage, de mixage, fabrication du DCP pour les projections, etc.).
Le premier appel à contribution à permis de financer les derniers tournages de Juliette dans la Drôme, ceux de Béatrice et Louise en Normandie, ceux de Daniel dans la Drôme et de Catherine Gueguen à Paris.
financer la post-production de 2016 à 2017
un deuxième crowdfunding
Un deuxième appel à contribution a été lancé directement via un site dédié au film pour financer la post-production : le montage, le montage son et le mixage, l’étalonnage et des tournages additionnels.
Les deux appels de fonds ont permis de collecter 27 500 euros en janvier 2017, dont 10 % ont été consacrés aux frais bancaires et la gestion de la première plateforme de crowfunding. La création du site dédié au film a été faite bénévolement.
Ce budget a été insuffisant pour régler les cachets de la monteuse, du monteur son, de l’étalonneur, du traducteur, du musicien, des créations des sous-titres et des génériques, des locations de salle de post-production.
Anne Barth a fait l’avance de fonds personnels à l’association L’arbre de l’enfance pour poursuivre le travail et finir le film.
Le premier pallier de 46 300 euros, s’il avait été atteint, aurait permis de financer les cachets des techniciens en post-production :
- la monteuse Marie Liotard qui a travaillé 12 semaines
- Hervé Guyader, le monteur et mixeur son
- l’étalonneur
- Charles Van Goïdtsenhoven, le musicien
- Éric Heinrich, l’étalonneur
- Laure Baudouin, la chargée de communication
- la location de la salle d’étalonnage, de montage son, des exports et titrages
- des frais de déplacement entre la Drôme, la Basse Normandie et les divers lieux de tournage ainsi que les lieux de montage et de post-production à Paris
Si le deuxième pallier de 62300 euros avait été atteint : Les ciné-rencontres pouvaient être préparées (création d’un DCP – Digital Cinema Pack, format numérique du film pour sa diffusion en salle de cinéma). Le film a pu aller à la rencontre des spectateurs dans les petites villes comme dans les grandes grâce au travail sans relâche et sans salaire de la réalisatrice.
Si le troisième pallier de 83 600 euros avait été atteint :
Le DVD avec bonus pouvait être préparé et édité (mastérisation et exports pour le DVD, création de l’authoring, graphisme, paiement des droits, paiement du pressage). Anne Barth pouvait être remboursée de ses avances pour l’association, être rémunérée pour son travail de 2009 à 2017, et se consacrer à plein temps à l’accompagnement du film.
financer la distribution
Le premier palier n’a pas été atteint. Anne Barth a souhaité poursuivre le projet en investissant ses ressources personnelles pour terminer la post-production et financer la distribution (site internet, affiches, DCP, et gestion technique et commerciale de la distribution).
Le film est sorti en septembre 2017 en salles de cinéma, au moyen de ciné-rencontres, sans aides publiques. Il rencontre son public en France, au Canada, en Suisse et son sous-titrage en anglais lui permettra d’aller plus loin !